Satine Silverwood Sorcière
♣Messages : 17 ♣Copyright © : / ♣Date d'inscription : 03/04/2011
Ma vie ♣Etudes/Job: Journaliste ♣Relationships: ♣Avatar: Pilar Gimenéz Garcia
| Sujet: Satine Silverwood Lun 11 Avr - 14:15 | |
| SATINE SILVERWOOD feat. Pilar Giménez Garcia Identity Card Prénom(s): Satine Nom: Silverwood Age: 21 ans Profession/Etudes: Jeune journaliste Lieu & date de naissance: Mystic Falls, le 12 Août 1988 Groupe: Sorcière Personnage Inventé [x] - Scénario [] - Prédéfini [] Once Upon a Time « Mes pâles petites mains se posèrent sur les joues de l'homme souffrant qui me regardait à travers le rideau de larmes de ses yeux brillants. Il était allongé sur le sol, selon les règles de mes pratiques de "guérisseuse", et j'étais assise à genoux sur le tapis, derrière sa tête. Nous nous voyons à l'envers, et cela contribuait sûrement à l'atmosphère étrange qui régnait dans la pièce. Je fixai ses pupilles implorantes et murmurai des mots rassurants. Il ferma les paupières et je fis de même, me concentrant sur la force magnétique qui opérait dans son corps. Je sentais que son visage était brûlant, la fièvre qui le rongeait me narguait sous son crâne, et je comptais en prendre le contrôle pour anéantir ce mal.
A cet instant, j'avais seize ans, et mes parents m'avaient interdit de parler à quiconque de mes étranges pouvoirs. Je savais guérir, faire disparaître la douleur d'un corps en lui intimant de partir, je savais soigner sans avoir à ouvrir la chair de mes protégés, et c'était un don qui devait rester secret. Je n'étais cependant pas la seule à avoir ce pouvoir. Le magnétisme s'apprenait, se domptait. Partout dans le monde existaient des guérisseurs qui eux, ne se cachaient pas, et faisaient même payer leurs services comme autant de médecins réputés. Mais selon mon père j'étais plus que ça... Je ne saisissais pas pourquoi. Autour de Mystic Falls, j'errais dans les campagnes et cherchais les minuscules bourgades afin d'aider gratuitement des malades. Je comptais rester secrète mais ce petit affront envers mon père me procurait un sentiment de fierté. J'aimais faire le bien, sans doute pour l'estime qu'on me portait, sûrement parce que cela confirmait que j'étais bien "plus" que le commun des mortels. Il y avait peut être une part d'orgueil, mais je m'en contrefichais, le principal étant que je sache faire des choses que d'autres étaient incapables de réaliser.
Mais tout ceci n'était que le début, la faible base de la véritable étendue de mes pouvoirs. Au fil des mois je les sentis gronder en moi, comme une entité à part entière qui parfois se manifestait, une chaleur vivante dans mes mains, ou un frisson dans mon dos. Cette force n'était pas dangereuse, je sentais simplement sa présence, je n'avais pas peur qu'elle prenne le contrôle de mon corps et de mon esprit, je prenais doucement conscience de ce que j'étais, du moins c'était une hypothèse.
J'avais dix-huit ans. Mon parcours au lycée avait été une calme réussite et j'avais toujours pris soin de ne rien montrer de mes étranges capacités, ce qui avait été le plus difficile. J'étais quelqu'un d'impulsif mais capable de douceur, calme mais capable d'exploser. Mes colères étaient des tourbillons, mes étreintes des berceuses. J'aimais prendre soin de mon apparence, et selon mon entourage j'émettais une aura qui pouvait impressionner les moins téméraires, bien que j'aie toujours été d'assez petite taille (ne dépassant pas le mètre soixante). Mon gabarit, peu imposant, évoquait des courbes raffinées et une silhouette fine, sans pour autant virer dans la maigreur. Sans doute rappelais-je une elfe ou un lutin, je n'aurais su dire, mais mon visage contribuait à l'aura qui m'entourait : j'avais pour habitude de maquiller mes yeux vairons de noir. Mon regard déstabilisait parfois, car on s'attend d'ordinaire à croiser des yeux tous deux d'une même couleur. Or chez moi, l'un est marron, l'autre vert. Je portais des vêtements sombres mais chics au possible, j'aimais la féminité, et la prestance, bien que je n'aie pas non plus d'allure mondaine. Mes robes courtes et noires arboraient souvent des noeuds papillon de velours et mes cheveux, dont j'aimais changer la couleur, tombaient en une cascade douce sur mes épaules blanches. J'avais la peau pâle, des lèvres un peu pulpeuses et des yeux félins. Khôl, tulle et velours sur mon enveloppe charnelle. J'aimais plaire mais pas dans le but de jouer. Je ne manipulais pas, j'agissais selon des humeurs changeantes. Je pouvais être rieuse et complice.
Je n'ai jamais eu trop de mal à me lier d'amitié, mais j'avais toujours été un peu méfiante envers les inconnus. J'oscillais entre la douceur et les réactions sauvages, je me défendais face aux affronts, et m'attachais fortement aux personnes qui savaient trouver le bon chemin vers mon affection. Rancunière, je ne savais cependant pas pardonner...
Mes ambitions me menèrent vers une carrière de journalisme. Mon père refusait catégoriquement que je me lance vers la guérison magique. Voyant qu'il était temps de me révéler la véritable nature de mes étrangetés, il m'expliqua les méandres de la sorcellerie, et me montra l'étendue de ce qu'il me restait à apprendre. Satine, tu n'es pour l'instant qu'une faible étincelle dans le monde puissant et brûlant de la magie. Il n'était pas sorcier lui-même mais possédait les vieux écrits de sa mère - ma grand mère -, qu'il savait dans le passé être une sorcière. J'aurais accès à un savoir, mais il me fit jurer de faire attention. Je partis durant trois ans, étudier le journalisme. Sans malveillance, je comptais fouiller et rendre compte, j'aimais l'idée que mes mots aient un impact sur les gens, tourner les choses à ma manière, même si j'avais l'intention de le faire avec une certaine sincérité. Dans le même temps, je lisais les anciennes notes de ma grand-mère, et gagnais en confiance. Mon apprentissage en solitaire me permit en trois ans de jouer avec la lumière, le feu (à petite dose), l'eau, le vent, et la matière. Je savais déplacer des objets sur une courte distance, provoquer des bourrasques, rendre des objets brûlants, fermer des plaies, mais aussi les rouvrir... Je peinai longtemps sur les sorts compliqués, mais mes bases étaient déjà bien stables.
A l'aube de mes vingt et un ans, j'obtins un diplôme me permettant d'écrire des articles. Je pouvais commencer... De retour dans ma petite ville natale, enfin majeure, j'achetais une maison, non loin de celle de mes parents -assez aisés- qui m'avaient aidée. J'avais de quoi faire : l'adrénaline emplit mes veines lorsque j'entendis parler de meurtres répétés, ici même, à Mystic. Ma mission serait de découvrir ce qu'il en était. Bien que ne faisant pas partie du cercle fermé des Fondateurs, j'avais l'impression d'ignorer des choses qu'eux savaient, je comptais mener l'enquête de mon côté, si j'y parvenais...
J'étais loin de me douter de tant de choses... Je faisais moi même partie du monde étrange qui complétait la réalité. Et j'allais m'y mêler, découvrir qui j'étais, et mon rôle dans tout cela. »¤ ஜ ¤ Pourquoi vouloir être sorcière?: D'abord je me dis que des vampires on va en avoir énormément quand le forum bougera, et je n'avais pas envie de jouer un loup-garou, puis une humaine non plus car ce personnage implique un potentiel surnaturel, et je l'ai donc imaginée en sorcière, à la fois influençable pour les vampires, mais aussi capable de faire des choses dangereuses. (Tant qu'on n'abuse pas trop de ses pouvoirs ça me va). Je voudrais qu'elle ait quand même un côté de libre arbitre, et une place au sein des personnes à risque, elle va osciller entre le Bien et le Mal et pour ça il faut des pouvoirs magiques =D. You, just you! Prénom/Pseudo: Laurène Age: 19 ans et demi Comment avez-vous découvert le forum? J'en suis l'une des fondatrices (Damon) Quel est votre niveau RP (à peu près)? Bon je dirai, je fais du RP depuis 6 ou 7 ans, et j'écris beaucoup. Exemple de RP: - Spoiler:
La route humide et glissante filait sous les roues de la voiture d'Edward qui roulait en direction (certes encore assez loin) de la villa des Cullen. C'était une heure qui convenait parfaitement aux sorties en voiture, il n'y avait pratiquement personne dehors, et l'obscurité régnait en maîtresse des lieux. Personne n'aurait l'idée de regarder qui conduisait le véhicule, et le vampire qui tenait le volant fermement entre ses mains sur-puissantes était assailli par ses propres pensées. Il tentait de les chasser quand une voix inconnue frappa son esprit. Il y avait une personne, une seule personne dehors, assez proche pour qu'il perçoive ce qui se passait dans sa tête. L'amertume et l'horreur et ces pensées s'infiltra dans ses veines quand les mots "pâleur", "morte", "monstre" et "erreur de la nature" résonnèrent dans sa tête. Déjà, il voyait au loin la petite silhouette à l'origine de ces idées noires. Ralentissant, le moteur silencieux, Edward ne put s'empêcher d'écouter plus attentivement cette humaine qui utilisait les qualificatifs que lui même employait parfois à sa propre encontre. Distinguant un fauteuil roulant qui peinait à avancer sur le sol humide, il compris le problème de l'adolescente, et ne put s'empêcher d'avoir un élan de pitié devant cet être humain qui ne pouvait effectivement plus ressentir la vie comme une personne non-malade la ressentait. Alors comparé à ce qu'un vampire ressentait... Edward comprit le vide qui sautait à la gorge de cette humaine. Humaine qui s'arrêta d'ailleurs pour faire face à la route. Il scruta la teneur des idées de l'inconnue et vit qu'elle ne savait plus où elle était. Elle était à la fois perdue dans sa vie et perdue... dans un espace sombre et hostile, glacial et vide.
Il n'osait pas s'arrêter : car il n'avait plus à intervenir dans la vie des mortels, son rôle n'était pas d'aider ces pauvres créatures perdues. Mais l'ampleur du vide qu'il recevait de la part de la jeune fille le fit hésiter. Malgré son mode au ralenti, Edward roulait quand même assez vite, et soudain il reçut en pleine face la sombre pensée de la jeune fille en fauteuil roulant. Elle allait traverser la route pour mettre fin à ses jours. Juste quand il passait. La roue du fauteuil roulant avançait, sans plus réfléchir, vers la mort. Cette chose inconnue qu'Edward mettrait l'éternité, sinon sûrement des siècles à connaître... Non, non il n'allait pas ôter la vie d'une pauvre innocente dépressive qui l'avait choisi au hasard comme bourreau ! Pas question ! Grâce à ses rapides réflexes de vampire, il freina à temps, brutalement, ce qui aurait du le projeter contre le volant de la voiture, mais il n'en fut rien. Alors il resta quelques secondes, immobile, dans sa voiture également immobile, stoppée à seulement quelques dizaines de centimètres de la malheureuse...Qui elle aussi s'était arrêtée, n'ayant finalement pas eu le temps de réellement se mettre devant lui. Figé comme la glace, Edward se rendit à l'évidence : il ne pouvait pas passer son chemin sans rien faire de plus. Sans rien dire. Elle avait besoin d'aide.
Forks était vraiment rempli d'humains en détresse.
Ou bien était-ce seulement lui qui attirait finalement les gens à problèmes ? Une de ces personnes lui avait apporté un bonheur incontestable, avait comblé un vide chez lui. Il n'avait d'ailleurs jamais pu se passer de la protéger, d'être auprès d'elle. Or cela n'avait plus rien à voir puisque cette personne était à présent vampire. Mais il y avait aussi Talya, qu'il avait du récemment sauver, maintenant il y avait cette adolescente en fauteuil roulant... Qu'il n'aurait de toute façon pas percutée, mais qui visiblement cherchait la mort. Pour autant qu'il s'en souvienne, Edward ne s'était que rarement demandé ce que cela faisait d'être paralysé, ou de ne pouvoir se servir que de la moitié de son corps. Cela faisait si longtemps que lui se servait du sien en puissance fois cent ! Et pourtant il avait cette conviction qui le suivait. Cette certitude, cette vérité : c'était LUI le monstre. L'un des monstres. Un démon, une forte créature nuisible, une bête féroce. Une erreur de la nature. Il se demandait quelle force l'avait créé, quelle entité suprême avait eu l'idée de façonner les vampires. Le venin qui les reliait était selon lui comme un virus qui condamnait les vampires pour l'éternité. Ceux qui acceptaient leur condition étaient des mauvais. Lui, se rattachait à son humanité perdue. Bella avait donné une autre perception de la chose. Quand l'être aimé est lui aussi un démon, on peut finalement tourner la page plus facilement, et "vivre" en tant que tel de façon complète. Depuis quinze ans Edward ne manquait plus de rien. Cela n'empêchait pas qu'il se considère toujours à la manière d'un monstre. Un monstre heureux, complet, mais toujours aussi sanguinaire. Quel n'aurait pas été son bonheur si Bella et lui avaient été tous deux humains !
Mais le vampire a beau tout voir, tout sentir, tout flairer, la chaleur est une chose qui déclenche la nostalgie. Le coeur qu'il possédait encore était glacé et ne battait plus depuis tant d'années. Et la fille en fauteuil roulant, elle, voulait arrêter le sien. Elle avait des raisons, mais cela valait-il le coup ? S'arrêter à l'aube d'une vie -certes orageuse- au lieu d'attendre de voir comment elle va ensuite se dérouler ? Lui, Edward, n'aurait-il pas voulu sentir de nouveau sa poitrine palpiter et la chaleur du sang revenir dans ses joues ? Ses yeux aujourd'hui dorés seraient encore d'un vert éclatant où pétillait tout ce qu'il y avait d'humain en lui. Ce soir là c'étaient des prunelles d'un ambre glacé qui balayait la route.
Il pouvait comprendre, il pouvait voir ce que pensait cette inconnue qui considérait que plus rien n'en valait la peine. Devrait-il lui montrer que si ? Car lui savait qu'on n'était un monstre que quand l'envie de tuer s'infiltrait dans vos veines et embrouillait vos sens. Quand l'instinct bestial prenait le dessus, ne laissant plus personne le contrôler. Cela était effrayant, tant pour lui que pour la victime. Sa force et sa rapidité était écoeurantes, elles ne servaient qu'à assassiner. Quelle force diabolique aurait voulu créer tel être ? Etait-ce le hasard de la Nature ? Une Nature cruelle... Qui aurait également créé cette humaine affaiblie et frappée d'une maladie qui l'empêchait d'apprécier la vie comme elle l'aurait du.
En tous les cas il ne pouvait laisser Athénaïs seule au bord de la route. C'était apparemment un acte écrit d'avance.
Alors, c'est l'esprit calme et posé mais néanmoins tourmenté qu'il ouvrit sa portière, et descendit de la voiture. Il ne distinguait que le haut du visage de la jeune fille qui apparemment avait voulu se cacher aux yeux des autres. Elle avait le regard abattu et froid. Tâchant de paraître le plus poli possible, il prit la parole, sans trop s'approcher d'elle car il craignait qu'elle ne se méfie trop ou prenne peur pour une raison ou pour une autre.
- Bonsoir. Etes-vous perdue ? Puis-je vous aider ? Acceptez-vous la reprise de votre personnage? (Cf. là): Bien sûr Code du règlement: - Spoiler:
Vampires can't procreate but we love to try Que pensez-vous du forum? C'est mon bébééé huhu Un dernier mot pour la fin? Hâte que ça bouge enfin! [J'ai enlevé tous les codes en attendant d'avoir corrigé la fiche type, je les remettrai ensuite] | |
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